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LE PREMIER MAÎTRE - ПЕРВЫЙ УЧИТЕЛЬ

LE PREMIER MAÎTRE - ПЕРВЫЙ УЧИТЕЛЬ
Cinéma

 

LE PREMIER MAÎTRE - ПЕРВЫЙ УЧИТЕЛЬ 

 

URSS . 1965 . N&B . 1h42

Production : Kirguizfilm, Mosfilm

Réalisation : Andreï Mikhalkov-Kontchalovski

Scénario : Tchinguiz Aïtmatov, Friedrich Gorenstein, Boris Dobrodeev, A. Mikhalkov-Kontchalovski

Image : Guéorgui Rerberg

Musique : Viatcheslav Ovtchinnikov

Avec Natalia Arinbassarova, Bolot Beïchenaliev, Darkul Kouïoukova, Clara Youssoupjanova, Idriss Nogaïbaev, Sovetbek Djoumadylov, Kassym Jarkinbaev…

 

Les Bolcheviks l’ont emporté sur les Blancs et autres adversaires. Maintenant, il s’agit de gagner la paix. En ce milieu des années 20, un ancien soldat de l’Armée rouge débarque dans un village kirghize reculé, au fin fond de l’Asie Centrale, et ouvre la première école. Animé de la foi brûlante du missionnaire, Diouchen s’attaque aux moeurs patriarcales. Il entend faire le bonheur des gens malgré eux en favorisant l’émancipation de la femme, grand mot d’ordre de l’époque. Mais on ne bouscule pas sans risque une société traditionnelle restée à l’écart du grand chambardement. On le sait, l’enfer est pavé de bonnes intentions.

Ce film de fin d’études, diplôme pratique sanctionnant cinq ans d’études au VGIK (l’École de cinéma de Moscou), montre une telle maîtrise que de débutant, Kontchalovski accède séance tenante au statut de réalisateur prometteur. Et les planètes s’alignent puisque c’est aussi le début de l’opérateur Guéorgui Rerberg qui fera des merveilles avec lui (par exemple, Le Bonheur d’Assia l’année suivante) ou avec Andreï Tarkovski (Le Miroir en 1974). Débuts aussi pour l’actrice Natalia Arinbassarova, récompensée à Venise, et Bolot Beïchenaliev, ce grand escogriffe d’instituteur transformé en khan somptueux dans Andreï Roublev.

Le film adapte un récit de Tchinguiz Aïtmatov qui est aussi l’auteur de « Djamila » qu’Aragon considérait comme le plus beau roman du monde.